Je ne sais pas pourquoi, que c'est à ce moment précis, que je décide d'aborder ce point avec vous. Ressasser. Rappelez-vous, peu de temps après avoir fêter le nouvel an, des drames abominables se sont produits en France. Le 7 janvier 2015, c'est un attentat à la liberté d'expression qui a fait son apparition. A la liberté de la presse. Les terroristes Kouachi ont attaqué le célèbre journal satirique : Charlie Hebdo. On aime ou on n'aime pas mais à ce moment-là, la France était dépitée et triste. Une bonne partie se demandait : Où allait le monde ? La plupart affichait : "Je suis Charlie". Mais c'est facile de publier cette phrase lors d'un drame autant médiatisé et faire les individualistes quand des personnes demandent de l'aide. Quand une vieille dame fait un malaise et que tu ne réagis pas, quand t'as la possibilité de lui faire traverser la rue ou d'être courtois(e) avec elle et que tu ne le fais pas. Quand une jeune fille se fait attoucher ou encore violer dans les transports en commun et que tu assistes au spectacle sans intervenir. Ou encore des choses moins graves, qui amélioraient l'atmosphère de la France, savoir que l'on peut compter sur nos familles, nos amis, nos voisins et au lieu de cela, ceux qui ont plus que toi, te regardent de haut, ceux qui ont moins que toi t'implorent et te jalousent et après l'on s'étonne de vivre dans le conflit.  Comme Booba, je comprends autant ceux qui sont Charlie que ceux qui ne le sont pas. Là où je ne suis pas d'accord peut-être avec une bonne partie de la population c'est lorsque l'on dit : "Quand on joue avec le feu, on se brûle", "il n'y a pas de fumée sans feu".etc

Avant cet attentat, je ne connaissais pas cet hebdomadaire mais c'est comme-ci on menaçait ou tuait des chanteurs pour leurs textes... 

Le vendredi 9 janvier 2015,   c'était un attentat antisémite qui a heurté la France, suivi d'une prise d'otage, dont un bébé. Le terroriste de cet acte était un complice des frères Kouachi , Amedy Coulibaly.

 Le dimanche qui a suivi, il s'agissait d'une marche nationale, c'était un moment fort pour la France. Les "ennemis" politiques marchaient côtes à côtes. La police était applaudie, bref c'était un évènement triste mais qui redonnait espoir à notre pays, sous le choque. Des évènements médiatisés comme dans ces cas,ne nous éclairent pas vraiment. Nous sommes conscients que ce qu'il se passe est malheureusement réel mais on nous narre une histoire, on nous fait peur et la plupart des personnes, se donnent une image à cause de la télévision, de la radio ou encore de la presse.  On ne peut pas cataloguer mais, c'est quand même scandaleux de vénérer la police, seulement dans le drame alors que le plus clair du temps, il est inscrit sur les murs "Nique la police", " Sales flics" ou encore des tatouages signifiant "Mort aux vaches". Et que la nuit du 13 au 14 juillet dernier, des voitures de policiers ont été brulés suite à des incidents causés par des pétards. Mais où va le monde ?

J'en veux à cette Hypocrisie, parce que j'étais persuadée que dorénavant, notre monde serait plus soudé, oui dorénavant, mais malheureusement cela n'a duré qu'un temps.

Je m'étais promis(e), que de parler de choses positives dans mon futur métier de journaliste, je l'espère. Imaginez, si à chaque fois l'on se privait d'ouvrir la bouche, de coucher sur papier des mots qui nous libèrent. Vivre dans une dictature ? Ce n'est pas le projet à long terme idéal, n'est-ce pas ? La tension serait davantage palpable si nous nous privions d'avouer nos contrariétés, nos petits agacements et chagrins chez les uns et chez les autres. D'avouer nos valeurs, d'avouer nos peur, d'avouer nos croyances et d'avouer nos convictions.